Le Mouloudia d’Alger (MCA) a inauguré son tout nouveau stade, Ali la Pointe de Douera, par une victoire contre Monastir. Cependant, ce qui aurait dû être une fête pour les supporters s’est transformé en cauchemar, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du stade.

Malgré des préparatifs minutieux pour faire de ce stade le symbole d’une nouvelle ère pour le football algérien, les événements ont rapidement pris une tournure désastreuse. Ce stade, premier en Algérie à être entièrement géré par un club, possédait pourtant tous les atouts pour garantir un accueil optimal, y compris des parkings vastes et des accès multiples, contrairement au stade Nelson Mandela de Baraki, inauguré deux ans plus tôt.

Le Mouloudia avait même pris soin d’imprimer des billets de différentes couleurs pour chaque zone, afin de faciliter l’organisation et l’accès des supporters. Mais dans la réalité, les parkings n’étaient toujours pas ouverts, créant un véritable désordre à l’arrivée des fans. De plus, le dispositif policier a engendré un goulot d’étranglement avec un seul point d’entrée, bien que le stade dispose de nombreuses entrées. Cela a provoqué une forte tension à moins d’une heure du match, alors qu’une foule dense se retrouvait bloquée à l’extérieur.

La situation a dégénéré lorsque les forces de l’ordre, débordées, ont utilisé une violence excessive contre la foule. Les affrontements se sont poursuivis dans les tribunes, avec des sièges arrachés et des gaz lacrymogènes atteignant même la pelouse.

Le MCA risque des sanctions de la CAF, mais la vraie question reste : comment peut-on encore gérer une telle foule de cette manière en 2024 ?

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