La Fédération Française de Football (FFF) envisage de porter plainte contre Karim Zeribi, ancien eurodéputé devenu chroniqueur, après ses accusations à l’encontre du sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps. Ces déclarations, jugées diffamatoires, ont suscité une vive réaction de la part de la FFF, qui étudie désormais les options juridiques pour défendre l’image du sélectionneur.
Les accusations de Karim Zeribi
Jeudi 13 mars, lors d’une émission sur Sud Radio, Karim Zeribi a déclaré : “Je pense que Didier Deschamps, c’est Bruno Retailleau. Il a un problème avec les Algériens.” Ces propos ont été tenus dans le contexte des non-sélections des joueurs franco-algériens Rayan Cherki (Olympique Lyonnais) et Maghnes Akliouche (AS Monaco) dans la dernière liste des Bleus pour les quarts de finale de la Ligue des Nations contre la Croatie.
Zeribi a ajouté : “Si tu ne les sélectionnes pas et que tu mets des gens qui sont en méforme, qui reviennent de blessure, ou qui ne sont pas titulaires indiscutables dans leur club, c’est que tu as un problème avec ces garçons-là. Et qu’est-ce qui fait le point commun de ces garçons ? Ce sont des Franco-algériens.”
Une réaction ferme de la FFF
La FFF, par l’intermédiaire d’une source proche, a confirmé qu’elle étudiait la possibilité de porter plainte contre Zeribi pour ces accusations. Ces déclarations ont été perçues comme une attaque directe contre l’intégrité de Deschamps et de la Fédération, qui défend une sélection basée sur le mérite et les performances sportives.
La défense de Deschamps
Lorsque l’animateur de l’émission, Lionel Rosso, a commencé à contester les accusations de racisme, Zeribi a insisté : “Il a des problèmes qu’avec des Karim (Benzema), qu’avec des Rayan (Cherki), qu’avec des Maghnes (Akliouche)… Moi je me pose la question.” Il a également suggéré que si de telles décisions concernaient des joueurs d’autres origines, les réactions seraient différentes.
