Alors que l’Algérie se rapproche de la Coupe du Monde 2026, la question de l’intégration des binationaux comme Rayan Cherki et Maghnes Akliouche divise. Si ces deux talents pourraient apporter un plus indéniable à l’effectif des Fennecs, leur sélection reste un sujet délicat pour Vladimir Petkovic.
Des doutes sur leur engagement
Rayan Cherki, étoile montante de l’Olympique Lyonnais, suscite un fort intérêt médiatique, mais n’a toujours pas fait de choix définitif entre la France et l’Algérie. Quant à Maghnes Akliouche, le talentueux joueur de l’AS Monaco, il reste également dans l’attente. Le sélectionneur algérien, Vladimir Petkovic, adopte une approche prudente. Il ne veut pas intégrer des joueurs qui n’ont pas participé aux phases de qualification, ce qui complique une éventuelle convocation de Cherki et Akliouche.
Une intégration compliquée
Petkovic est réticent à l’idée d’accueillir des joueurs en cours de route, considérant que cela pourrait être perçu comme un cadeau pour des éléments n’ayant pas contribué à la qualification. Il préfère miser sur un groupe déjà impliqué, plutôt que d’intégrer des joueurs qui pourraient déstabiliser la dynamique de l’équipe.
Un choix stratégique ou un risque ?
Ce dilemme met en lumière la difficulté pour l’Algérie de convaincre certains talents binationaux, surtout lorsque ces derniers restent en attente d’une convocation en équipe de France.
Si la FAF souhaite renforcer son équipe avec ces jeunes prodiges, Petkovic, lui, privilégie la cohésion et l’engagement sur le long terme. Reste à savoir si ces talents auront une seconde chance après la qualification ou si l’Algérie passera à côté de ces potentiels renforts.
